La satire sociale dans Le Mariage de Figaro
I. La satire de la société 1. Critique des privilèges Dans son œuvre, Beaumarchais dénonce les privilèges ainsi que les classes sociales. Premièrement, il critique l’abus de pouvoir, le comte profite de sa situation pour faire chanter Suzanne. En effet, il use de son pouvoir dans le but de séduire Suzanne ou plus justement, afin de « l’acheter » (cf. acte II, scène 1). Si Suzanne refuse de devenir sa maîtresse, le comte protègera Marceline et empêchera l’hymen des deux serviteurs. Le Mariage de Figaro, est donc une œuvre dans laquelle les personnages se dressent contre l’oppression. Même la comtesse qui est du même niveau que le comte, conteste son pouvoir bien qu’elle pourrait considérer Suzanne en tant que rivale. Figaro dénonce clairement les privilèges dans l’acte V, scène 3. Il explique que les nobles de naissance n’ont rien fait pour réussir à part s’être « donnés la peine de naître ». A travers le personnage de Figaro, Beaumarchais démontre que l’intelligence et la classe sociale ne sont en aucun cas liées. Afin de réussir Figaro s’en en donné la peine, en opposition aux nobles. 2. Critique du libertinage Durant toute l’œuvre, on reproche au comte d’être infidèle envers sa femme. De plus, si l’on se remémore l’action trois ans auparavant dans Le Barbier de Séville, le comte avait nécessité l’aide de Figaro, son ancien valet afin d’arracher Rosine (désormais la comtesse) des bras de Bartholo. Une certaine complicité liait les deux hommes, de même que l’amour liait le comte et Rosine. Désormais le comte convoite la femme de son valet. C’est d’ailleurs ce qui perturbera l’histoire durant tout le long de la pièce. Dans une certaine mesure, Beaumarchais critique l’infidélité et le libertinage, à cause de cela, le désordre règne et Figaro désobéis à son maitre tout comme Suzanne et Rosine. De plus, ils aident tous Chérubin contre la volonté du comte. 3. Critique de la censure La pièce elle-même avait été sujette