La spirale du lamentin
Que dire devant cette page blanche, blanche comme ton petit ventre et le fond de ton oeil,
Petit ventre… un rien optimiste au vue de ton excroissance douce comme le papier de ma feuille,
Mais imposante, que dis-je ventripotente, comme les mots que j’aimerai y coucher
Mais ces mots comme ta silhouette se font rare, trop rares et impossible à toucher
Impossible à sentir, à voir, à deviner malgré ta présence, leurs présences dans mon esprit
Si proche , prêt à bondir, à surgir au milieu de ta rivière… de mots ..et pourtant si indéfini
Tu es comme un rêve, un rêve de marin au long cours pour qui tes chants si mélodieux
Dans leurs esprits, malgré la fatigue, la dureté de la mer, les rendaient si heureux,
Un bonheur proche de la folie que seul Ulysse par ces mots nous en guéri !
Ces mots, nos mots .. qui ondulent comme tu sais si bien le faire, sans faire de vague
Toujours en rythme que dis je, en rime même si parfois notre pensée divague
Mais nous sommes excusé car devant le chant d’une tel sirène que faire ?
Si ce n’est admirer, s’extasier devant ta grâce, ton opulence ondulatoire en mer
Ta souplesse de corps et d’esprit quand au sein de calmes rivières
Des hélices dans leurs spirales infernales viennent t’arracher des mots, des cris
Que nul n’entend, si ce n’est quelques vieux marins sans mépris !
Permet moi de coucher tes mots et tes pleurs pour te sauver, toi notre sirène qui ne demandent qu’a être aimer, et peut etre de ces mots verront se lever un beau matin un horizon ensoleillé ou je pourrais enfin crier ton nom.. mon