De la question " faut il être tolérant " , nous pouvons et devons cerné une notion de devoir , puisque l'utilisation du temps de l'impératif et du verbe falloir nous renvoie à cette notion . Associé a la tolérance, on en déduit devoirs envers autrui, puisque bien que l'on puisse se tolérer soi-même, c'est dans bien plus de cas les autres, qui nous pousse à la tolérance .
Et qu'est ce que la tolérance ? C'est l'idée de se supporter soi-même, ou donc de supporter les autres , les divergences d'opinion, d'avis, qu'elles soient politique, religieuse ; quelle qu'elles soient à vrai dire . Cette notion a été introduite par Locke , philosophe anglais . Il la caractérisait par une formule simple : " cessez de combattre ce qui ne peut être changer " .
Se pose alors la question de son origine, de ses fondements . Est-ce une vertu naturelle, ou au contraire, un trait de caractère nécessaire à la vie en société, nécessaire au contact avec autrui, que l'on doit apprendre à utiliser de la même manière qu'un enfant est se voit éduqué la politesse par ses parents .
Enfin, est-ce réellement une nécéssité , ou admet-elle des limites ?

La Tolérance est elle donc naturelle chez l'homme ? Il nous est possible de répondre .
Chacun d'entre-nous, l'homme plus généralement aussi altruiste puisse-être , se préoccupe logiquement avant tout de ses projets . Toute personne s'opposant a nos besoins est définit comme notre ennemis . C'est l'opposition typique du bien et du mal , du blanc et du noir . Or, tolérer l'ennemis, impliquerait de le laisser nous nuire, autrement dit, impliquerait que l'on se nuit a soi-même , chose quasi-inconcevable .

Il peut exister certains cas particuliers, où l'on s'efforce de comprendre la personne qui s'oppose à nous . Cela peut être le cas des relations jugées comme amicales . Mais bien souvent, ce genre de rapport ne font qu'aggraver la situation puisqu'elles impliquent en plus , la notion de déception .
Nous concluons donc que pour que la