La Tribuna, les limites de la libération
Sa camarade dentellière lui fait part de la pénurie de travail car il y a trop de concurrence et pas assez de moyens. Elle déclare ainsi : « ¡Fumar, siempre fuma la gente ; pero los encajes en invierno... es como vivir de coser telarañas! » (p. 204). Les ressources des pauvres sont donc irrégulières et trop peu abondantes. Leur activité ne leur permet pas de s’en sortir et ils n’achètent donc que ce qui est indispensable, d’où les difficultés rencontrées par la …afficher plus de contenu…
125). La représentation manichéenne des deux partis ne laisse que peu de possibilités à l’auditoire d’Amparo de se faire une opinion par lui-même. L’écrivaine n’est pas dupe et, dans son texte, elle donne une place non négligeable à ces descriptions afin de dénoncer cette manipulation. Le dessin suggère clairement de préférer l’abondance à la pauvreté que le public de la cigarière ne connaît que trop. Les journalistes sont totalement impliqués dans l’instrumentalisation du peuple et l’écrivaine le