la troisième république
1870 – 1940
1870 : défaite de Louis-Napoléon Bonaparte à Sedan fin du 2nd empire
Gambetta (chef de fil de l’opposition républicaine) réussit à créer un gouvernement provisoire dit « De Défense Nationale » dont fait partie, entre autres, Jules Ferry.
La guerre n’est pas finie. Gambetta quitte Paris pour la Province dans l’espoir de libérer la France. Mais la France finit par capituler. Déçu, Gambetta démissionne et est remplacé par Thiers qui signe le traité de Francfort en mai 1871 avec Bismarck. La France perd l’Alsace et la Lorraine et doit verser une grosse somme d’argent à l’empire allemand.
La commune de Paris éclate alors. Véritable guerre civile, elle oppose les versaillais (armées de prisonniers qui sert le gouvernement) aux ouvriers mécontents des conditions de l’armistice. Elle dure 2 mois et se termine par la semaine sanglante et la défaite des insurgés au cimetière du père Lachaise.
1871 : élections législatives dans un contexte qui oppose partisans de la reprise des hostilités contre l’empire allemand (Républicains radicaux – Gambetta) à ceux qui sont pour la paix (Républicains modérés d’Adolphe Thiers et monarchistes). Les monarchistes deviennent majoritaires à l’Assemblée. Pour autant, ils ne rétablissent pas la royauté car ils sont persuadés que la République ne durera pas et ils sont ravis de la laisser assumer la défaite et rétablir l’autorité à Paris.
1875 : la monarchie ne s’installera pas et la République est définitivement instaurée par le vote des lois constitutionnelles qui stipulent que le Président de la République doit être élu à la majorité absolue par le Sénat et l’Assemblée Nationale pour une durée de 7 ans.
La Marseillaise devient hymne nationale, le 14 juillet est déclarée jour de fête nationale en 1880 pour commémorer la fête de la fédération de 1780.
A partir de là, les monarchistes perdent beaucoup d’influence et les républicains deviennent majoritaires en 1876. Les valeurs qu’ils