La Truelle
Le C en effet a cinq ans. Cinq : la symbolique de ce chiffre est celle de la vie, de la liberté, des nouveaux départs et des nouveaux horizons ; bref, des voyages.
Dès l’élévation, le C quitte le temple pour aller découvrir le vaste monde qui l’entoure. Tel Ulysse qui, lui aussi voyageait avec ses compagnons, je suis allé de découverte en découverte : SS et FF naturellement, mais également TT , décors, rites, pratiques, idées à prendre. Autant d’occasions où se tissent les relations et où, côte à côte, on marche dans une recherche commune. Compagnons de route, en quelque sorte. La route, justement, en maçonnerie me semble certainement plus importante que la destination.
Voilà une remarque que je me fais souvent : finalement, l’important dans la vie, c’est la vie. Le chemin et le cheminement plus que le but ou la destination qui, de toute façon, sont connus et inéluctables. Le progrès, en quelque sorte et stricto sensu.
Et de repenser à Kerouac le plus emblématiques des coureurs de routes et le plus célèbres des beatniks, à Moitessier et son Joshua ou même à Bombard et son Hérétique ; plus largement à tous les coureurs de terres et d’océans dont les aventures ont égayé mes lectures et affuté mon intérêt pour le progrès. À tous ceux qui, au cours des âges, ont effacé la plus belles des légendes sur les cartes : terra incognita.
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De repenser aussi à Dave Bowman et Franck Poole confiant leur destinée à l’énigmatique HAL ; ou encore à Charles et Ray Babbit et pourquoi pas, voire avant-tout d’ailleurs, aux Shadoks et aux Gibis. . . je pourrais continuer la liste longtemps ; au delà des représentations, ce qui compte dans ces récits c’est le progrès ; essence même du genre.
Autant de voyageurs, autant de parcours initiatiques au sens propre du terme ; autant d’invitations au progrès, tels, naturellement, les voyages de nos FF