La tunisie de 1830 à 1855
Le Maghreb, Belin Sup
Ahmed Bey (1837-1855) le temps des réformes
Suppression du poste de dey → le bey devient un souverain quasi absolu
Sultan 1839 : charte libérale (autonomie vis-à-vis Istanbul) → Ahmed refuse de l'appliquer.
Priorité pour Ahmed Bey = créer une armée moderne.
→ 1838 : crée école polytechnique (Bardo) mais niveau des élèves très bas.
Nombreux projets de chantiers et grands travaux qui avortent par manque de moyen.
Le Pacte fondamental de 1857 sous le règne de Mohamed Bey
Septembre 1857 : Pacte fondamental de Mohamed à tous les habitants de la Régence quelle que soit leur confession + liberté de commerce pour tous. Mais Pacte déplaît aux Tunisiens qui y voient un profit pour les Européens. De plus, liberté immobilière accordée aux Juifs. Fin du statut de dhimmi.
La Constitution de 1861 sous Mohamed Es Sadok (1859-1882)
Nouveau bey Mohamed Es Sadok poursuit réformes qui modernisent la Tunisie. Il a donc besoin de l'appui de la France. Le 17 septembre 1860 il rencontre Napoléon III et promulgue en avril 61 une nouvelle constitution qui met fin au pouvoir absolu du dey et instaure la séparation des pouvoirs.
Le bey n'a plus l'initiative des lois (passe l'assemblée du Grand Conseil). Création de tribunaux civils. Séparation des pouvoirs pas vraiment respectée. Aucun soutien de la population.
Révolte et crise économique des années soixante
Mécontentement populaire contre la constitution libérale rendue responsable de tous les maux et notamment de l'accroissement de la fiscalité. Révoltes partout dans le pays. Chef insurrection dans les tribus = Ali Ben Ghedahem.
NB : la Porte veut profiter de ces troubles pour mieux soumettre la Régence.
1856-1868 = sécheresse entraine famine et épidémies (choléra qui décime la population).
Kasnadar → Recourt aux emprunts qui soulève la popu. Pays s'endette.
4 avril 1868 = signature d'un accord pour percevoir les