La validation des acquis de l'expérience
Historique de la VAE :
La validation des acquis a connu diverses formes avant de devenir la VAE à proprement dit en 2002. On remarque dès les années 1930 la volonté d’une mise à niveau entre les acquis scolaires, théoriques et les acquis professionnels, dits tacites.
La plus ancienne forme de validation des acquis apparaît en 1934. Elle se base sur une loi du Code de l’Education et concerne le diplôme d’ingénieur. Son but était de permettre à des techniciens, avec 5 ans d’expérience en tant qu’ingénieurs, d’obtenir ce diplôme.
On a ensuite développé cette idée à d’autres diplômes et d’autres populations. Dès 1985, une forme de validation des acquis est créée. On l’appelle la « VAP 85 » (« Validation des acquis professionnels »). La « VAP 85 » a pour but l’accès à la formation post-baccalauréat en se basant sur l’expérience, les formations suivies et les acquis personnels. Elle a notamment été mise en place pour les femmes d’artisans, qui en aidant leur conjoint, ont acquis une expérience importante sans en avoir le diplôme reconnu.
Une volonté de développer le dispositif précédent apparaît. Et c’est grâce à la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 que la « VAE », Validation des Acquis de l’Expérience, se développe. On l’appelle couramment « VAE 2002 », et elle s’inscrit dans le souhait d’une formation tout au long de la vie. Avant cela, via ce nouveau dispositif, tout le monde peut faire valider son expérience professionnelle afin d’obtenir un diplôme équivalent que la personne soit salariée ou non. Ces diplômes sont désormais très varié et concernent divers secteurs comme ceux de l’Education Nationale ou de l’enseignement supérieur (ex : CAP ou DUT), de la Jeunesse et des Sports (ex : le DEJEPS), de l’agriculture (ex : BTSA) ou via l’AFPA. Afin de pouvoir prétendre à la VAE, il faut cependant remplir certaines conditions qui seront développées plus loin.
La VES, Validation des Etudes Supérieures, aussi créée