La verite si je ment
Dans le but madrilène, il a tout gagné*. Ou presque. Un trophée manque encore à son impressionnante collection : la Coupe du Roi. Pour Iker Casillas, la malédiction a suffisamment duré. "Je n'ai pas remporté ce trophée alors que je suis ici depuis onze ans", enrage celui qui garde la cage du Real Madrid depuis le 9 septembre 1999. Du haut de ses 29 ans et de ses 563 matches sous le maillot merengue, Casillas n'aspire qu'à une chose : soulever enfin ce trophée. Face au Barça, l'occasion sera belle. Elle s'était déjà présentée en 2002 comme en 2004. A chaque fois, Cesar lui avait été préféré. Du banc de touche, Casillas avait assisté, impuissant, à ces deux finales. Toutes deux perdues, face au Deportivo La Corogne (1-2), puis face au Real Saragosse (3-2 a.p.).
"C'est vital"
Mercredi, l'international espagnol sera bien là. Le couteau entre les dents. Prêt à ramener une Coupe qui fuit son club depuis ce succès face à Saragosse (2-0), en 1993. "C'est un trophée très important pour le Real Madrid et nous ne pouvons nous permettre de ne pas le gagner. C'est vital", insiste San Iker sur le site officiel du club. Après deux saisons vierges, le Real a faim. Très faim. Casillas confirme : "Nous pensons qu'il est désormais temps de remporter beaucoup de titres." Mais face à l'indétrônable leader de la Liga, "ce ne sera pas facile". "Ce sera un super match entre les deux meilleures équipes d'Espagne. Tout peut arriver, mais nous sommes vraiment excités concernant nos chances de réussir. Nous espérons pourvoir gagner la Coupe."
Pour parvenir à leurs fins, les Madrilènes ont un sérieux atout dans leur manche. Il s'appelle José Mourinho. Le Portugais est un "gagnant". Il l'a prouvé sur le banc de Porto, de Chelsea et de l'Inter. A ses yeux,