Le sujet abordé est celui du roman, et notamment sur la définition de celui-ci donnée par Nancy Huston : ‘’La vertu du roman c’est d’encourager l’identification à des gens qui ne nous ressemble pas.’’ Le roman est un genre littéraire, c’est un récit écrit en prose mettant en scène des personnages, une intrigue et des péripéties, il cherche à donner une impression de réel. La définition du roman peut différer selon les individus mais pour Nancy Huston, la définition mais aussi la principale qualité du roman et de permettre au lecteur de se reconnaitre dans des personnages différents de ce qu’il est lui en tant que personne. On peut alors se demander si la seule vertu du roman est de permettre l’identification du lecteur. Pour cela, nous verrons d’abord que le roman confronte le lecteur à des vies possibles puis qu’il présente également d’autres enjeux.

Le roman est un lieu où le lecteur découvre un univers et peut s'identifier à des personnages. Le lecteur suit les histoires et les évolutions des personnages et peut se projeter à la place de ceux-ci. Bien qu’ils n’aient pas d’existence, ses personnages possèdent des caractéristiques positives et négatives données par l’auteur (et développées au fil du roman), des émotions et des sentiments, et une histoire. Le lecteur peut éprouver de l’admiration envers des personnages (leurs actes, leurs qualités) ou encore trouver qu’ils lui ressemblent (leurs quotidiens, expériences, malheurs) Cela incite le lecteur à s’identifier à un ou des personnages et donc à être ‘’impliqué’’ dans le roman d’une certaine manière. Par exemple, dans le roman Je veux vivre de Jenny Downham : le personnage principal est une adolescente de 16 du nom de Tessa, souffrant de la leucémie (On la sait condamnée dès les premières lignes du roman). Elle enchaine les erreurs et ne se soucie pas des conséquences car elle n’a plus d’avenir mais seulement un présent. Sa colère et sa détermination de vivre peuvent bien être