La vie promise, guy goffete
1- Introduction :
(1- présentation générale)Guy Goffette écrit depuis 20 ans au moment où paraît La vie promise. Recueil de promesse, il est aussi et surtout un recueil de méditation, d’interrogation, vers la promesse d’un hypothétique « salut ». Mais cette promesse est en réalité faite de désillusion. (2- caractérisation du texte) Ici, c’est autour de la promesse de l’écriture que le texte semble tourner. En apparence énigmatique, le texte se sert en réalité d’un réseau de tropes (images) dense pour construire son sens. A travers ces images l’auteur construit habilement une mise en abîme de l’écriture, et de la figure du poète. La structure phrastique participe à cette construction en suggérant par sa forme même le travail de l’écrivain. (3- problématique) Nous nous attacherons donc à montrer en quoi ce texte est un dialogue lyrique où le poète est à la fois l’auteur, le sujet, et le lecteur (4- annonce du plan). Le développement s’intéressera d’abord à la structure phrastique - et la façon dont elle mime le travail du poète, et ensuite au décryptage du réseau d’images.
2- Plan :
La structure du texte, des phrases : une progression difficile
La désillusion poétique : le pathétique : Polyptote « revient/reviens » antanaclase car sens différent (propriété, verbe de mouvement) or ils sont mis sur le même plan « aussi ». Ambivalence (appartenance l.4/souvenir l.3) + dérision de l’espoir de « guérison » ; « pas plus que le merle » + « guérit de l’absence » métaphore de la maladie sur l’absence (devient dysphorique) + « or » et « boue » métaphore de la misère et de la richesse. Antithèse modératrice « de… dans » : pathétique atténué. « Que la nuit reste ouverte » de nouveau antithèse euphorique/dysphorique ; « nuit » lié aux sèmes de la mort, de la tristesse, le désespoir. Réinterprétation avec l’association à « ouverte », sans préciser ce que l’on peut en attendre. Les anges ne