La vie épouvantable des soldats dans les tranchées durant la première guerre mondiale
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Vermine et douleur
Les rats et les poux tourmentaient les soldats jour et nuit. Des rats gigantesques attirés par la nourriture et les déchets des armées stationnaires contribuaient à répandre les maladies et étaient un irritant constant. En 1918, les médecins identifièrent également les poux comme les responsables de la fièvre des tranchées, qui causait des maux de tête, de la fièvre et des douleurs musculaires aux soldats. L'insalubrité des tranchées, particulièrement due à l'humidité froide et persistante, provoquait la maladie du pied des tranchées, infection apparentée aux engelures qui dans les cas les plus graves pouvait causer la gangrène et nécessiter l'amputation.
La vie quotidienne dans les tranchées
La vie dans les tranchées, le foyer des fantassins pendant la majeure partie de la guerre, consistait en une succession quotidienne de corvées et de temps libre.
Corvées quotidiennes
Après le branle-bas de combat, l'inspection et le déjeuner, les soldats accomplissaient diverses corvées allant du nettoyage des latrines au remplissage de sacs de sable ou à la réparation des caillebotis. Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
L'enfer des tranchées reste difficilement imaginable: les combats sporadiques, les gazages, les pilonnages toujours plus violents, les attaques au lance-flammes mais surtout la peur,