La vème republique
La IVème République n’arrive pas à dégager de majorité parlementaire pour résoudre la guerre d’Algérie. Le président n’a pas d’autorité pour arbitrer le conflit parlementaire.
Le Général de Gaulle, rappelé par le parlement, change la constitution en 1958 et la fait approuver par referendum. Sur le modèle qu’elle proposait au discours de Bayeux en 1946, il crée un régime présidentiel fort. Il termine la guerre d’Algérie en accordant l’indépendance en 1962, arbitrant le conflit entre les députés.
La Vème République : un pouvoir présidentiel fort
Le président affirme un pouvoir exécutif fort face à un parlement affaibli, limité au pouvoir législatif.
La souveraineté du peuple est réaffirmée avec l’élection de président de la République au suffrage universel direct dès 1962. Le chef de l’Etat assoit son autorité par sa légitimité populaire ; le parlement qui, jusqu’alors, l’élisait, s’affaiblit.
La séparation entre l’exécutif et le législatif est affirmée. Le gouvernement est responsable devant le parlement qui vote les lois ; l’Assemblée peut le renverser, mais le président peut dissoudre l’Assemblée nationale.
Garant de l’indépendance nationale, le président fait de la défense et de la diplomaties son domaine réservé. Il rend les lois applicables, nomme le gouvernement. Il définit les grandes orientations politiques que le gouvernement met en œuvre. Il peut consulter directement le peuple par referendum sans passer par le parlement. Les transformations de la Vème République La Vème République, gaullisme puis centrisme (1958-1981)
Charles de Gaulle (1958-1969) crée un lien fort et direct avec le peuple. Il s’appuie sur une majorité parlementaire forte. Mais l’opposition dénonce un pouvoir présidentiel trop important. En mai 1968 les étudiants puis les ouvriers contestent la société de consommation et l’ordre établi, poussant De Gaulle à démissionner. G. Pompidou (1969-1974) prolonge le gaullisme.
Valéry