La Vénus d’Ille, de Prosper Mérimée
RESUME.
Le narrateur, un archéologue, se rend à Ille situé dans les Pyrénnées Orientales en compagnie d'un guide. Il vient y rencontrer M. de Peyrehorade, antiquaire de province qui lui montre des ruines antiques. Celui-ci découvre par hasard une statue de Vénus dont tout le monde parle à Ille. Le guide explique au narrateur les circonstances de cette découverte dont il a été le témoin.
Quelques jours avant l'arrivée du narrateur, M. de Peyrehorade demande à un homme du village, Jean Coll et le guide de l'aider à déraciner un olivier mort. En essayant d'extraire les racines du sol, Jean Coll donne des coups de pioche dans la terre et touche sans le savoir la statue[]. M. de Peyrehorade, heureux de cette découverte, veut extraire la statue du sol et en la redressant, celle-ci tombe sur la jambe de Jean Coll, pourtant excellent coureur et joueur de paume. Cette statue inquiète de par sa beauté physique et ayent déjà avoir provoqué un accident (la jambe cassée de Jean Coll).
Le narrateur arrive ensuite chez les Peyrehorade auxquels il a été recommandé par une lettre de son ami M. de P. Il fait la connaissance des époux Peyrehorade et de leur fils, M. Alphonse, duquel il fait un portrait assez négatif[]. Lors du dîner, le narrateur est invité au mariage imminent du fils Peyrehorade et d'une demoiselle fortunée, Mlle de Puygarrig. Le père tout comme le fils ne semblent pas attacher beaucoup d'importance à ce mariage. M. de Peyrehorade est impatient de montrer au narrateur sa découverte, la statue de Vénus à laquelle il porte une véritable vénération.
Au moment de se coucher, le narrateur voit la Vénus pour la première fois par la fenêtre de sa chambre et est témoin d'une scène étrange : deux apprentis du village sont en colère contre la statue dont ils soutiennent qu'elle a cassé la jambe de Jean Coll. Ils insultent la statue et l'un d'eux lui lance un caillou. Curieusement, le caillou fait deux rebonds et retourne frapper