LA VÉNUS D’ILLE La Vénus d’Ille est un récit fantastique. En effet, dans le récit, plusieurs personnages attribuent différentes caractéristiques humaines à la statue. D’ailleurs, il est mentionné que la statue détient une certaine ressemblance avec l’aragonais qui avait promis de se venger d’Alphonse : «C’était un homme d’une quarantaine d’années, sec et nerveux, haut de six pieds, et sa peau olivâtre avait une teinte presque aussi foncée que le bronze de la Vénus. » (p.33, ligne 704-706). La statue était elle-même haute de six pieds tout comme l’aragonais. Ainsi, la comparaison employée entre la statue et l’aragonais démontre à quel point la réalité et le fantastique se rapprochent. De plus, le guide décrit le visage de la statue comme s’il était en réalité humain : «Elle vous fixe avec ses grands yeux blancs…On dirait qu’elle vous dévisage. On baisse les yeux, oui, en la regardant. » (p.11, ligne 72-74). Ainsi, la personnification utilisée justifie encore une fois que le récit de La Vénus d’Ille est bel et bien du genre littéraire fantastique. Enfin, la comparaison et la personnification employées dans ce récit exposent le lecteur à un malaise, puisqu’il ne sait plus différencier le réel du surnaturel. C’est ainsi à lui de décider s’il croit en la méchanceté de la statut ou s’il préfère croire à une justification rationnelle, d’où l’aragonais serait la cause de tants de