La beauté dans les fleurs du mal
La femme comparée à un serpent, symbole du mal, possède "des yeux, où rien ne se révèle De doux ni d'amer" et qui "Sont deux bijoux froids où se mêle L'or avec le fer.". Pourtant, elle inspire toujours une attirance physique au poète comme dans "Les bijoux". Dans ce poème, la beauté est la source de l'attirance physique du poète pour le corps de la femme qu'il admire, décrit de manière sensuelle par les vers "Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,". Cependant, à travers la sixième strophe, le poète nuance son admiration pour la femme, car elle perturbe "le …afficher plus de contenu…
Dans le poème “Correspondances”, Baudelaire, au travers de la description de la Nature, explicite que cette dernière laisse “parfois sortir de confuses paroles”, que l’Homme ne le comprend pas. Ces “confuses paroles” comparées à “de longs échos qui de loin se confondent” sont les correspondances, c’est-à-dire, les rapports entre les différents éléments que nous percevons. Dans ce poème, le poète utilise aussi de nombreux sens, comme la vue ou l’odorat, qu'il lie entre eux. En effet, Baudelaire compare successivement les « parfums » à des « chairs d’enfant », des « hautbois » et des « prairies ». La sensation olfactive acquiert des propriétés propres au toucher (la fraîcheur), à l’ouïe, à la vue (la couleur verte). Les différents sens correspondent et se mêlent pour ne former qu’une seule sensation douce et agréable, c'est la synesthésie. On rencontre à nouveau cette notion de synesthésie dans le poème