La bruyère, les caracteres, livre iii, livre ii,
Objet d’étude : La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle
Parcours : Peindre les hommes, examiner la nature humaine
1. Deux séquences pédagogiques avec l’édition Folio + Lycée :
Séquence 1 :
Les Caractères, une peinture sociale
Problématique : En quoi Les Caractères constituent-ils une galerie de portraits satiriques ?
Séance Titre
(et support)
Objectif …afficher plus de contenu…
Cependant, selon l’essayiste, il faudrait faire sienne cette imprévisibilité. En effet, nous savons que nous sommes amenés à mourir à un moment que nous ne saurions déterminer. Montaigne affirme ainsi que la mort se trouve aussi près « en la mer et en nos maisons, en la bataille et en repos ».
Plutôt que de redouter ce jour, qui arrivera de manière aléatoire, il faut s’imaginer mourir à tout moment. Dès lors, l’homme ne saurait être surpris en rencontrant sa fin : il se sera dûment préparé. Enfin, l’accoutumance de l’homme à sa condition lui permet de mieux vivre le moment présent. S’il est prêt à mourir à toute heure, il savoure mieux les instants fugaces qui lui …afficher plus de contenu…
Deuxième partie : Cet exercice d’ascèse est difficilement atteignable pour l’homme.
La mort reste, malgré nos tentatives de représentation, un inconnu qui se dresse devant nous. Ainsi, elle échappe totalement à notre conscience : quand nous passons de la vie à la mort, nous n’en faisons pas l’expérience, puisque nous ne sommes plus. Nous ne pouvons pas avoir recours à l’expérience des autres, à des témoignages. Dès lors, il serait illusoire de penser pouvoir maîtriser sa peur. Dans son conte Candide, Voltaire remet ainsi en cause l’attitude hautaine et mensongère de certains philosophes, qui se pensent au-dessus des incertitudes de l’existence. Alors que Candide assiste à un véritable massacre durant la guerre de Sept Ans,