La médecine et la littératureIntroduction : Molière n’a jamais été tendre avec la société de son époque. Les pièces composées tout au long de sa carrière se moquent sans retenue des comportements parfois ridicules et risibles des hommes du XVII° siècle. Du bourgeois prétentieux et envieux au noble désargenté, du dévot que des manières excessives rendent comique au séducteur insatiable et résolu, nul n’est épargné par les répliques acerbes d’un valet malicieux derrière qui se cache l’auteur.Les médecins …afficher plus de contenu…

Enfin, nous verrons qu’il n’est pas le seul à la critiquer avec l’étude de la médecine dans une fable de la fontaine et de Mme Bovary.I- La médecine chez Molière A. La médecine du XVIIème siècleAu début du XVIIe siècle, la médecine repose encore sur des théories élaborées durant l’Antiquité grecque, celles de Galien. Ainsi on pense que la santé repose sur l’équilibre de quatre humeurs liquides : le sang, la lymphe, la bile jaune et la bile …afficher plus de contenu…

En effet, ils proposent systématiquement les mêmes remèdes quelque soit la maladie, c’est-à-dire “clystère donner, puis saigner, ensuite purger”. Cela sonne comme un refrain qui devient systématique. Ainsi dans le Malade Imaginaire, les médecins sont ridiculisés par les faux médecins, c’est-à-dire Toinette déguisé et même Argan lorsqu’on lui remet l’habit de médecin à la fin de la pièce. Ces faux médecins se révèlent être de meilleurs docteurs que Purgon ou les Diafoirus. Molière a donc pour objectif de révéler ces vérités en utilisant le rire pour mieux questionner ces lecteurs et son public sur les problèmes de la société de