La peau de chagrin, balzac, l’agonie de balzac, 1831,
- répétition du prénom de la femme aimée (sera de nouveau répété ligne 6) + exclamation + injonction > parole rapportée au style direct qui manifeste une violente émotion > agitation de Raphaël face à l’objet de son désir.
- Un cri terrible sortit du gosier …afficher plus de contenu…
puis verbe au passé simple > action soudaine de fuite de Pauline pour échapper au pouvoir de la Peau et disparaître de la vue de Raphaël et amoindrir alors, peut-être, son désir.
Scène très théâtrale et tragique. Pauline semble tout à la fois effrayée par la Peau et par l’aspect de Raphaël. « Pauline ! Pauline ! cria le moribond en courant après elle, je t’aime, je t’adore, je te veux ! Je te maudis, si tu ne m’ouvres ! Je veux mourir à toi ! »
Répétition du prénom Pauline : il ouvre et clôt les dernières paroles de Raphaël qui semble alors totalement enfermé dans sa passion amoureuse > registre tragique.
Notons juste l’étrangeté voire l’incorrection de la formule : « mourir à toi » > veut-il dire « mourir par toi » …afficher plus de contenu…
Les repères temporels (des adverbes) ainsi que la négation grammaticale annoncent la fin qui n’est pas dite si ce n’est pas ces procédés et le substantif « moribond ».
Les derniers gestes et dernières paroles de Raphaël auront alors chercher à exprimer et satisfaire son désir : et c’est bien lui qui le tue.
Jonathas se présenta tout épouvanté des cris qu’il entendait, et tenta d’arracher à la jeune fille le cadavre sur lequel elle s’était accroupie dans un coin.
« Que demandez-vous ? dit-elle. Il est à moi, je l’ai tué, ne l’avais-je pas prédit ! »
Intervention d’un troisième personnage, le fidèle Jonathas, témoin auditif, comme l’indique le vocabulaire de l’ouïe : « cris », « entendait