La lettre de Roxane à Usbek s'ouvre par un aveu, avec << Oui >> affirme par l’emploi du present de l’indicatif qui exprime l’affirmation , c’est une confession sachant qu’elle va mourir et donc se confesse pour se venger d’usbek. En employant le champ lexical de l'amour : «séduit », « jalousie », « délices », « plaisirs » ; elle lui révèle qu'elle a su trouver le bonheur dans l’«affreux sérail (L1) », prison dorée où sont brimées les libertés des femmes et où s'exercent le despotisme …afficher plus de contenu…

Selon les règles de la bienséance du XVIIIème siècle, la mort de son amant est évoquée par un euphémisme « le seul homme qui me retenait à la vie n'est plus », puis par une hyperbole et oxymore « le plus beau sang du monde ». De même, elle exprime, par la conjonction de coordination « mais », l'assouvissement d'une vengeance, celle d'avoir emporté avec elle les gardiens sacrilèges qui ont profané le sang de son aimé, dans un euphémisme « mon ombre s'envole Bien accompagner ». Après avoir avoué ses actions illégales tout en dévoilant ses intentions, Roxane s’insurge aux lois du sérailCommence alors le réquisitoire de Roxane. Par des questions rhétoriques exprimant son indignation soutenue avec une ponctuation forte, elle s'oppose à Usbek de l'avoir cru « assez crédule (L6) » pour adhérer à ses caprices alors qu'il lui refuse tous …afficher plus de contenu…

La mort est ressentie physiquement elle devient complément d'objet dans de courtes propositions juxtaposées montrant que sa faiblesse augmente et que sa fin est imminente. L'allitération en M donne l'effet del'affaiblissement de Roxane du au poison qui se termine par la fin de la lettre et donc de sa vie. Son suicide était la seule fin possible puisqu'elle a été privée de l'objet de sa passion , son cœur était tellement bri, anéanti a cause d’un homme indigne. En mourant, Roxane retrouve sa liberté et se débarrasse dans son chagrin et sa tristesse pour de bon et ce soustrait à la