ZABRANIECKI Marie 1°2Dissertation FrançaisLa princesse de Clèves« Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m’aveugler » Déclare Madame de Clève.Dans quelles mesures cette phrase éclaire-t-elle votre lecture du roman ? Au XVII eme siècle, les écrivains poursuivent volontiers une réflexion sur les passions humaines, notamment les moralistes et les auteurs qui se rattachent à ce courant. Ils observent précisément les mœurs de leur époque tout en conduisant une analyse des …afficher plus de contenu…

Nous pouvons aussi dire que M. de Nemours fait subir à Madame de Clèves. Lors de tout le récit, M. de Nemours ne se cache pas, il semble vouloir attirer son attention a tout pris sans même penser à quelles problèmes cela pourrait lui causer.Quelques semaines après sa rencontre avec celui-ci, la princesse fait l’expérience du bouleversement émotionnel qu’est la passion, elle s’accompagne immédiatement d’une perte de contrôle de soi. Nemours est également saisi par l’apparition de celle-ci et ressent une « inclination violente » qui a tout contrôle de la raison. C’est presque mal-grès elle, et a retardement, que Mme de Clèves finit par prendre conscience de sa passion pour …afficher plus de contenu…

Ainsi, lorsqu’elle souhaite réfléchir sur elle-même, la princesse commence toujours par se retirer dans un lieu et son « examen » se clôt par la résolution de ne plus céder a la tentation, ainsi que par le regret de ne pas donner a son mari tout l’amour qu’il mériterait, mais, la passion progresse toujours plus rapidement que l’analyse, et la raison est ainsi systématiquement mise en échec, le princesse cherche alors un solution et finit par la trouver dans éloignement de monsieur de Nemours « je suis vaincue et surmontée par une inclinaison qui m’entraîne mal-grès moi : toutes mes résolutions sont inutiles » (Mme de Clèves à elle-même) bien qu’elle annonce le contraire, on voit ici qu’elle se rend compte de la situation et gagne en maturité afin de s’améliorer, nous pouvons aussi relever une accumulation de questions p110 qui nous invite à penser de