Un aller simple - didier van cauwelaert

439 mots 2 pages
Voilà quelques semaines que je n'avais pas pris autant de plaisir à la lecture d'un roman. Et pourtant, rien ne me destinait à ouvrir ce livre...
En effet, ni le titre, ni la couverture n'auraient, je pense, attiré mon regard dans les rayons de la librairie. Or il se trouve que cette fois là, j'étais en compagnie de mon doux et tendre, et qu'il a fortement participé à entretenir mon vice en faisant sa propre sélection de livres. Ce petit roman était donc sur nos étagères à attendre patiemment que son tour vienne. Et comme souvent, ce fut finalement moi qui le lus la première.
Aziz, le narrateur a mal commencé dans la vie. Il y en a comme ça qui n'ont vraiment pas de chance. Alors qu'il n'était encore qu'un nourrisson, la voiture de ses parents fut percuté accidentellement par un gitan. Seul survivant du véhicule, une Ami6, il fut immédiatement recueilli par la famille Tzigane, et fut surnommé Ami6 en souvenir du jour funeste. Au fil des ans, Ami6 s'est tranformé en Aziz.
Aziz grandit donc dans la banlieue marseillaise, partagé entre la culture gitane de sa famille d'adoption et les traditions arabes que son nom lui impose. Jusqu'au jour où la police l'interpelle et décide de le renvoyer au Maroc, ce pays qui n'a jamais été le sien.
Pour l'accompagner dans son périple, le ministère mandate un "attaché humanitaire" censé l'aider à retrouver ses racines. Aziz invente alors un Eldorado, une contrée imaginaire perdue au fin fond de l'Atlas.
J'ai accroché à ce roman dès les premières lignes. Immédiatement l'humour de Didier van Cauwelaert fait mouche.
L'histoire de ce gamin, ni gitan ni arabe, qui essaie de trouver quelques repères pour grandir est irrésistible. Aziz a le regard naïf, un peu lunaire, des humains foncièrement bons et généreux.
Et puis, le récit avançant, l'humour cède la place à la poésie la plus pure. Sans en avoir conscience, Aziz déclenche une avalanche et entraîne avec lui ceux qui croisent son destin. Mais c'est un précipice salutaire,

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