La sociologie des usages : continuités et transformations
Table des matières
Chapitre 6. L’usager et le consommateur à l’ère numérique . . . . . . . . 15
Françoise PAQUIENSEGUY
6.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
6.2. Dépasser le « numérique » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6.2.1. La notion de dispositif . . . . . . . . . . . …afficher plus de contenu…
Le second naît des 8 2,5 millions de blogs actifs en France en 2009, 50 millions de tweet par jour sur Twitter ou encore 15 millions de profils sur FaceBook http://blog.ardesi.fr/index.php/Web-20, consulté le 3 mars 2010 Table des matières 21 caractéristiques qui ont facilité l’exploitation et l’utilisation de ces technologies dans un nombre sans cesse croissant de situations sociales et d’actions de la vie quotidienne, vérifiant ainsi l’hypothèse de Cardon en 2006 « que l’encastrement …afficher plus de contenu…
Evidemment, depuis la définition de Tremblay, Lacroix et Mœglin en 1992 nous savons que cette offre industrielle – au sens large - est antérieure à la formation des usages en ce sens qu’elle a une génération ou une « passe » [AKR 88, p.5] d’avance sur les utilisateurs. En matière de TICN, cette antériorité permet justement aux industriels et prestataires de services de s’adapter aux usages en cours, en saisissant l’usager comme témoin et expert de ses propres usages, présents comme anticipés.
Si l’épaisseur de cette antériorité se réduit en même temps que les cycles de vie des produits, elle se renforce cependant car elle exploite directement, et autant