La valeur des temps verbaux
Réel : 1, 3. Potentiel : 2. Irréel du passé : 4, 5, 6.La phrase 4 correspond bien à un irréel du passé,324 Étude de la langue comme le prouve le plus-que-parfait dans la subordonnée.b. 1. Ce ne serait pas ma faute, si nous tombions ici (potentiel/ irréel du présent). Ce n’aurait pas été ma faute, si nous étions tombés ici (irréel du passé).2. J’aurais eu tous les regrets du monde, si elle était venue à mourir (irréel du passé). La transposition au réel ne semble pas possible dans ce contexte. 3. S’il se forçait à parler, il lui arriverait de dire les choses les plus ridicules (potentiel/ irréel du présent). S’il s’était forcé à parler, il lui serait arrivé de dire les choses les plus ridicules (irréel du passé). 4. Si les connaissances humaines se forment au bout de nos doigts, le problème humain est simple (réel ; il est nécessaire de transformer légèrement la phrase). Si les connaissances humaines se formaient au …afficher plus de contenu…
La narratrice évoque des événements antérieurs à la proposition que L. lui fait d’aller au cinéma :– son départ de l’entreprise (« j’avais quitté », plus-que-parfait),– l’habitude retrouvée de voir des films l’après-midi (« je retrouvais », imparfait d’habitude) ;– la discussion sur le plaisir de voir des films en plein après-midi (« je lui avais raconté », « nous avions eu cette conversation », « nous étions sorties », « m’avait avoué », au plus-que-parfait). La proposition de L. est indiquée par des verbes au passé composé : « m’a proposé », « m’a demandé », et la réponse de la narratrice, par un imparfait : « me tentait ». Le présent « j’aime », à la fin, est ici duratif.b. Le passé composé est employé ici à la place du passé simple, qui aurait mis à distance la proposition. Le récit se lit comme une chronique, apparemment autobiographique, des relations entre la narratrice et ce personnage mystérieux, L., connu uniquement par