LABYRINTHE FLASHCODE
- Uzès, France - Juin 2011 -

ANALYSE DE L’ŒUVRE

Le Centre de développement chorégraphique Uzès Danse a proposé au scénographe Simon Siegmann d’imaginer un objet artistique qui permettrait de tester et d’interroger les usages des Flashcode.

De ce fait, Simon Siegmann a conçu et réalisé un labyrinthe de huit mètres sur huit, dans lequel les visiteurs étaient invités à se perdre avec leurs smartphone. Un fil d'Ariane composé de Flashcode serpentait le long des parois et proposait aux spectateurs de découvrir des vidéos, photos, documents sur le festival d'Uzès et sur la programmation 2011. Certains codes indiquaient le chemin vers la sortie.

890 Flashcode ont ainsi été collés sur les parois (taille des Flashcode 5x5cm avec un espacement tous les 5cm). Il y avait environs 180 Flashcode différents. Les noirs renvoyaient vers des archives du festival (photos, vidéos, textes), les bleus vers la programmation du festival 2011 et les mauves vers des « cadeaux » d’artistes. Les Flashcode verts ouvraient quant à eux un plan du labyrinthe avec une marque de position en indiquant : « Vous êtes ici ».

Il y a une volonté de l'artiste de jouer sur le contraste entre la répétition des codes et les murs blancs. Les Flashcode sont innombrables mais petit. Ils envahissent la paroi sans l'étouffer... une forme d'équilibre.

Le labyrinthe permettait de créer une simèse géante entre la page blanche et les murs des villes. Par ailleurs avec le labyrinthe, il y a l’idée d’espace restreint, d’un enfermement. Cet « enfermement » est rendu caduque d’une part par l’ouverture vers le ciel qui se découpe entre les murs du labyrinthe et d’autre part par les Flashcode qui par essence ouvre sur un autre espace/temps : photos, vidéos, textes.

La jonction entre le bat­i, c’est à dire le labyrinthe, et les Flashcode s’opère par la mutliplication du nombre de Flashcode sur une zone restreinte, ce pictogramme devient à la fois comme un liseret de bas relief et en même temps