L'activisme environnemental, sa légitimité et son efficacité
Organisation d'une discussion sur « l'activisme environnemental », sa légitimité et son efficacité Déroulement de la séquence (environ 4h d'EMC) :
1) Répartition de la classe en 3 groupes : un groupe de 6 élèves comme présentateurs du débat, un groupe pour le oui et un groupe pour le non.
2) Lecture des documents correspondant à chaque rôle. (1h)
3) Ecriture des arguments (avec si possible des faits vérifiés à l'appui) pour chaque groupe. Entre 5 et 10 arguments pour …afficher plus de contenu…
C’est d’ailleurs le constat que font de nombreux scientifiques travaillant sur les questions écologiques. De plus en plus nombreux sont ceux qui participent à des mouvements activistes, au risque de se faire arrêter. D’autres expliquent pourquoi ils rentrent en rébellion face à l’inaction écologique. Dans la revue scientifique Nature, un groupe de scientifiques appelait même à la désobéissance civile pour accélérer la prise en compte de la transition écologique dans les politiques publiques. L’argument, inspiré de la théorie de la justice de John Rawls, est le suivant : la désobéissance civile, en accélérant la prise …afficher plus de contenu…
Ils s’interrogent aussi pour savoir si certains types d’actions ne sont pas contreproductifs, notamment quand ils suscitent une forme de réactance. La littérature distingue généralement trois grands types d’actions. D’abord, les actions
« respectueuses », c’est-à-dire celles qui se font dans un cadre, sinon légal, au moins relativement consensuel : marches, protestations pacifiques, sitting… Certaines actions sont qualifiées de
« disruptives », mais pas dans le sens start-up du terme. Plutôt dans le sens où elles disruptent, disons qu’elles rompent, l’ordre social : blocage des routes, des infrastructures, actions de dégradations symboliques, éco-sabotages… Enfin, il existe aussi les actions dites « dangereuses » ou « violentes »