L'adultère dans l'adultère
Toutefois, l’histoire de la femme pécheresse dans l’évangile de Jean qui fut sauvée par Jésus Christ des intégristes qui veulent la lapider, à qui il a dit « que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre », met en valeur également le pardon et la grâce même pour des péchés capitaux et dénonce l’hypocrisie de ceux qui veulent exécuter la femme adultère. Le traitement des deux sexes en ce qui concerne l’adultère reste cependant inégalitaire. Commis par un homme, l’adultère n’était pas puni. Mais quand il était commis par une épouse, la punition pourrait aller jusqu’à la prison ou le meurtre, de la femme et de son amant par le mari s’il les trouve en flagrant délit, vu que la femme est responsable de la pureté du sang de la descendance. Dans le recueil de nouvelles l’Heptaméron, Marguerite de Navarre dévoile plusieurs contes où il est question de relations extraconjugales dans une visée …afficher plus de contenu…
En effet, au lieu d’être modèle de vertu, le clergé est décrit le plus souvent comme étant source de vice et de péchés, donnant raison à l’adage selon lequel « l’habit ne fait pas le moine ». Ces derniers n’hésite pas à abuser de la confiance et la crédulité des fidèles pour les tromper et pervertir par conséquent la relation conjugale en violant le lien sacré du mariage. Dans la première nouvelle, il s’agit d’un évêque que la femme d’un gentilhomme prend pour compagnon de vice au côté du fils du lieutenant nommé du Mesnil. Dans la nouvelle 29, la confession devient une occasion pour le curé afin de profiter des moments de volupté et de concupiscence avec sa brebis. Quant à la nouvelle 60, elle met en lumière la fuite du domaine conjugal d’une femme marié