Lala
L’investissement (I) est à la fois réputé nécessaire à l’efficacité de l’économie et néfaste pour l’emploi. Une approche fine doit permettre de préciser les liens entre les différents types d’I et les différents types d’emplois.
I.
Investissement et quantité d’emploi
! Effet direct
• Si l’investissement est de capacité, il augmente le niveau d’emploi en permettant l’augmentation de la quantité produite. • Que l’I soit de capacité ou de productivité, il implique l’acquisition de machines et augmente le niveau d’emploi en permettant l’augmentation de la quantité produite. • Que l’I soit de capacité ou de productivité, il implique l’acquisition de machines : création ou soutien de l’emploi dans d’autres entreprises (fournisseurs de matières premières, fabricants, transporteurs, …).
! Effet multiplicateur
J. M. Keynes, à la suite de R. F. Kahn a montré que par effet boule de neige, la quantité totale des emplois créés est un multiple de la quantité initiale. • L’investissement crée une première vague d’emplois et donc une distribution de revenus supplémentaire : c’est l’effet primaire. Les salariés vont partager ces revenus entre épargne et consommation. La nouvelle demande occasionnée par les consommateurs va être source d’une augmentation d’activité pour d’autres entreprises, et donc de création d’emplois : c’est l’effet secondaire. Le processus se poursuit jusqu’à ce que tout l’I de départ ait été épargné par les différents agents. La variation de revenu national (Y, somme des revenus des agents) est liée à la variation de l’I par la propension marginale à épargner (s, exprime dans quelle mesure les agents vont « détourner » le supplément de revenu vers l’épargne).
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