Lamartine
La littérature courtoise
courtois :adjectif (ancien français court, cour princière) Qui parle, agit avec une politesse raffinée, avec un grand désir de ne pas déplaire à autrui ; affable. Qui témoigne d'une politesse raffinée ; aimable, gracieux : Un accueil courtois. Amour courtois, dans la littérature médiévale, représentation très codée de l'amour mettant l'accent sur le lien de vassalité qui lie le chevalier à la dame qu'il sert. Armes courtoises, armes de tournois, à la pointe et au tranchant émoussés. Littérature courtoise, littérature de la période médiévale qui se caractérise par la valorisation de la vaillance chevaleresque, du beau parler et de l'amour pour la dame élue. Littérature :
Étymologiquement, le terme « courtois » fait référence à la cour (de l'ancien français cort). En vieux français, le mot corteis prend le sens d'« honnête », « loyal ». Par ailleurs, ce qui est courtois s'oppose à ce qui est « vilain », c'est-à-dire le monde rude et grossier du paysan. Enfin, la notion de courtoisie renvoie à un ensemble de valeurs, de règles de savoir-vivre et surtout à une conception bien particulière de l'amour, car nul ne peut être parfaitement courtois sans aimer.
L'amour courtois :
L'amour courtois est une conception de l'amour d'un homme pour une femme qui est née au XIIe s., dans le midi de la France, avec les troubadours occitans, et qui s'est éteinte dans la seconde moitié du XIIIe s. Elle s'est développée ensuite dans le Nord, avec les trouvères, ainsi que dans d'autres pays d'Europe, notamment germaniques, avec les minnesänger.
Amour courtois et fin'amor :
Plus que le reflet fidèle d'une société qui, malgré l'affinement progressif de la vie de cour, reste assez fruste, la courtoisie représente son modèle idéal : profond sens de l'honneur, importance de la parole et du serment, noblesse des sentiments, conduite généreuse, politesse dans le langage et les manières, et surtout primauté de