Dissertation : Le monde de demain doit-il favoriser une langue universelle ?

Certains la voient comme la direction que prend le futur, d’autres comme une des conséquences néfastes de l’industrialisation : la mondialisation c’est l’extension planétaire des échanges culturels, politiques, économiques et sociaux. Les années passent et le phénomène prend rapidement des proportions importantes, peut-être même jugées inconcevables par les anciens.

Cependant, la langue semble être le dernier obstacle de la mondialisation. En effet, les langues n’ont pas comme unique utilité de privilégier la communication entre les êtres humains, c’est aussi notre propre vision et notre représentation du monde, ou encore notre imaginaire et notre manière de recevoir et de transmettre le savoir.

Les langues sont sans doute avec les religions et les ethnies, les différends qui ont souvent été cause de la séparation de la population en plusieurs groupes.
Et comme chacun de ces éléments, les langues ont souvent été à l’origine de problèmes et de guerres.

Il suffit simplement de regarder en Belgique, un petit pays avec une simple culture, la langue semble être la cause des oppositions entre Wallons et Flamands.
Alors en Espagne, seulement un petit millier de kilomètres plus loin, la Catalogne revendique le catalan comme première langue régionale.

Autrefois, le latin était surement la langue la plus parlée dans le monde, et celle privilégiée pour la communication en Europe car les civilisations grecques et romaines étaient les plus puissantes. A l’heure d’aujourd’hui, l’anglais est la langue la plus utilisée pour les échanges internationaux, et cela est dû à la puissance économique des Etats-Unis et de l’Angleterre.
Toutefois, le chinois demeure la langue natale la plus parlée et nombreux sont ceux qui pensent, plutôt avec inquiétude qu’avec réjouissement, que cet idiome est le futur, de par la population chinoise très nombreuse mais aussi de par la montée fulgurante de la