L'artifice et la politique
Introduction:
L’écrivain japonais du XXème siècle Yukio Mishima a écrit dans Le Palais des Fêtes “La politique s'apprend à l'école du mensonge.”. En effet, chaque élection, chaque affaire politique renvoie systématiquement à la place du mensonge et de la dissimulation dans l’espace public, auquel on oppose toujours la transparence ou l’exigence de vérité, devenue la vertu politique absolue. La ruse et l’imposture semblent donc être inhérente à la politique. …afficher plus de contenu…
Par exemple, mentir en politique afin de préserver l’ordre social et ne pas amener à la panique ou le désordre et qui provoquerait plus de malheur qu’autre chose est-il condamnable? Ce questionnement nous amène donc au second sens de l’artifice. En effet, le terme artifice s’oppose au terme naturel, c’est-à-dire que tout artifice est du à l’art et la technique de l’homme. Ainsi, l’artifice politique signifie alors que la politique a été créé par l’homme car cela représente un besoin pour lui, le besoin de vivre en société notamment par un désir de sécurité. Mais alors si c’est un besoin pour lui et qu’il l’a lui même créé, il pourrait alors concéder à la politique d’être artificiel si elle satisfait ses besoins. A travers notre raisonnement, nous nous …afficher plus de contenu…
Cette relation de confiance n’est possible que dans la mesure où les parties en présence font preuve d’honnêteté et de véracité. Lapolitique ne peut donc pas faire exception au devoir de véracité comme en témoigne le
Contrat Social de Rousseau).
A travers cette première partie nous avons vu que l’artifice politique ne se justifiait si il opprimait les individus et s’opposait à la morale. La vérité apparaît donc comme un fondement du contrat politique entre peuple et élus du peuple.
Donc il n’y a fondamentalement aucune raison d’accorder à la politique le droit de faire exception à la vérité. Seulement la politique ne repose pas que sur des principes. Elle