1 .Inspiration et liberté A .Personnification et amplification De même la divinité du hasard, la Fortune est aussi personnifiée et se rattache à l’antiquité. Le poète amplifie l’inspiration en le désignant comme « divine ardeur » : encore une référence a une divinité + le terme ardeur avec un sens très fort, cette idée est reprise par cette « honnête flamme… »= métaphore de l’inspiration au caractère aléatoire, elle peut s’éteindre. V.2 : « ce cœur vainqueur de toute adversité » : amplification des ressources du poète capable de surmonter toutes les difficultés dans l’écriture. Les sonorités : (k) ;(t) ;(d) dans le v.2 soulignent la difficulté de l’écriture et complète e sens du vers. Les sonorités occlusives (d) et (t) dans l’expression « Cette divine ardeur » renvoient à la nostalgie de l’inspiration perdue. B .Le bonheur de l’écriture Une succession de noms aux quels le poète associe un adjectif qualificatif « doux plaisirs / nuit brune/ vert tapis /rivage écarté » renvoie a l’image d’un espace paradisiaque qui peut être compris comme la métaphore du lieu et du temps de l’inspiration : donne donc une idée de plénitude. Cette idée de lieu appartenant à l’écriture poétique est reprise par le pronom relatif « ou » qui est repris 3fois dans le sonnet. « Sous la nuit brune » et « aux rayons de la lune » renvoient au moment propice à l’écriture : topos littéraire du poète écrivant la nuit. « Aux rayons de la lune » est la métaphore de la chandelle qui éclair le poète : « la nuit brune » correspond au moment ou elle est illuminée par la lune. Solitude du poète : dans la nuit/ sur un rivage écarté : reprend l’idée exprimée dans le vers 4 « Cette honnête flamme (au peuple non commun). Le poète se distingue des autres par sa capacité à s’exprimer dans une langue harmonieuse : renvoie aussi à l’individualisme propre à l’humanisme du 16ém siècle. Le second quatrain comporte des césures à l’hémistiche donnant un rythme régulier à chaque vers,