L'avare de molière
Zidore l’isole pour mieux le faire souffrir, et une confrontation s’en suit alors avec le cheval : « Il s'asseyait à dix pas de lui, sur un talus, et il restait là une demi-heure, lançant de temps en temps un caillou tranchant au bidet, qui demeurait debout, enchaîné devant son ennemi, et le regardant sans cesse, sans oser paître avant qu'il fût reparti. » (p.62) Cette scène dramatique et descriptive permet de visualiser le manque d’empathie, l’insensibilité et la cruauté de Zidore envers Coco.De surcroit, le récit s’accélère à mesure que Zidore poursuit sa vengeance jusqu’à la mort de …afficher plus de contenu…
Zidore frustré et en fureur d’être responsable de Coco ne cachait pas son mécontentement : « Quand Zidore le menait à l'herbe, il lui fallait tirer sur la corde, tant la bête allait lentement ; et le gars, courbé, haletant, jurait contre elle, s'exaspérant d'avoir à soigner cette vieille rosse. » (p.62) Cette gradation représente la pénibilité de la tache ressentie par Zidore, cela augmente sa frustration et par la même occasion sa brutalité.L’énervement de Zidore envers Coco était aperçu par les gens du village, qui n’hésitez pas à se moquer ouvertement de lui : « Les gens de la ferme, voyant cette colère du goujat contre Coco, s'en amusaient, parlaient sans cesse du cheval à Zidore, pour exaspérer le