Le barbier de seville
Le personnage débute une analepse par « Voyant à Madrid », nous apprenant qu’il vivait à Madrid. La ville est ici pour le spectateur un espace virtuel puisqu’il n’est qu’évoqué par un des personnages, en opposition avec l’espace scénique dans lequel ils évoluent.
On en apprend aussi sur ses occupation, son passé de littéraire puisqu’il était à la « République des Lettres ». Cette inadéquation avec sa condition de valet permet d’effectuer un rapprochement autobiographique avec Beaumarchais.
Il fait allusion à une société où le plus fort domine en l’attribuant métaphoriquement aux « loups », insistant sur une animalisation de la société des Lettres par laquelle il semble s’être fait malmener. Il s’agit ici d’une critique de Beaumarchais envers la « République des Lettres » française dont il fait partie en se cachant derrière le cadre espagnol de la pièce. Figaro le représente, victime de la Cabale (complot) et de la censure comme beaucoup d’auteurs de son époque.
L’énumération de participes passés péjoratifs « Fatigué d’écrire, ennuyé de moi... » montre la lassitude du personnage, conséquence de l’acharnement des « loups », caractérisant l’attitude du personnage. Nous sommes dans une situation de double énonciation, il est le porte-parole de Beaumarchais, donnant à cette tirade une dimension autobiographique. Beaumarchais fait une mise en abyme, étant en train d’écrire.
Figaro nous apprend aussi qu’il a dû faire face à des