le bonheur entre l'amour et l'argent
Chacun a besoin d'argent pour vivre, qui n'a pas d'argent survit dans la misère.
L'argent détermine la condition d'un individu: où qu'il aille, quoi qu'il fasse, s'il a de l'argent il peut l'amener partout avec lui et ainsi trouver son bonheur dans toutes sortes d'activités, loisirs et divertissements organisés qu'il rencontre. Qui n'a pas d'argent, où qu'il aille, quoi qu'il fasse, il pourra souvent constater le bonheur des autres mais ne pourra lui-même profiter de rien.
Son usage est normalement approuvé par la société, du moins toléré par absence d'opposition pratique. L'idéal serait que tous les hommes en soient également pourvus de manière satisfaisante. Cependant, ce n'est pas le cas: l'inégalité de sa répartition est criante, une minorité significative en est privée, une majorité se trouve dans une situation moyenne tandis qu'une petite minorité a le privilège d'en être très fortement pourvue, d'une manière leur permettant d'en profiter beaucoup plus intensément que le commun des mortels, totalisant à eux seuls une valeur plus importante que celle de tous les autres réunis. L'existence de fortunes aussi outrancières entretient nombre de pauvres dans le rêve d'en bénéficier subitement, les amenant par exemple à tenter régulièrement leur chance au Loto, encore et encore pendant des années, d'une manière qui en pratique ne construit rien car à chaque instant redémarre tout à zéro, ne permettant pas d'accroître leurs chances à force de tentatives, ce qui finalement risque plus de contribuer toute leur vie à les maintenir dans la misère, les appauvrissant à petit feu.
Faute de quoi, on peut aussi se satisfaire d'un idéal secondaire, suivant lequel sa répartition et son éventuelle absence porterait une valeur morale, se produirait d'une manière juste. Certains croient à une telle