Le bonheur et la sagesse
Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx notamment[1]). Le but de l'épicurisme est d'arriver à un état de bonheur constant, une sérénité de l'esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile[2] (prolongé ou non).
L'épicurisme est aussi désigné par métonymie comme l'école du Jardin, Épicure ayant établi son école dans un jardin.
L'épicurisme professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Il ne prône donc nullement la recherche effrénée du plaisir, comme beaucoup le pensent à tort. Cette vision erronée, favorisée il est vrai par des personnes comme Horace, qui se définissait lui-même comme un « porc du jardin d'Épicure », a été soulignée par l'Église catholique, qui rejetait le matérialisme de cette philosophie.
Le stoïcisme est une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Zénon de Citium (Citium en latin) en 301 av. J.-C. C'est par la suite un courant philosophique hellénistique qui a traversé les siècles, subi des transformations (notamment avec Chrysippe en Grèce et à Rome avec Cicéron, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle), puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe (en particulier au XVIIe siècle, chez René Descartes) jusqu'à nos jours.
Cette philosophie exhorte à la pratique d'exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur envisagés comme ataraxie. Il s'agit d'une absence de passions, qui prend la forme d'une absence de souffrance.
L'eudémonologie est "l'art du bonheur" ou "l'art d'être heureux"