Le bonheur relève-t-il de la politique?
Le bonheur est un évènement heureux, un hasard favorable, une chance que tous les hommes recherchent et désirent ardemment dans le but de rendre leur vie meilleure. Mais aspirer au bonheur est une chose et l’atteindre en est une autre. Pour les philosophes le bonheur est le « Souverain Bien », c’est-à-dire le bien suprême qui commande tous les autres. Tout hommes peut connaître le bonheur et le vivre mais dans un autre temps cela nous rends étranger à la faculté de désirer. Chacun développe une ambition individuelle au bonheur. Mais sans vie collective il n’y a point de bonheur car le bonheur est aussi fait pour être partagé.
Dans un premier temps nous verrons la possibilité d’être heureux en dehors de la collectivité et en second lieu nous aborderons le bonheur au sein du gouvernement.
Habituellement le bonheur est vu comme un état ou encore comme une situation que nous ne pouvons distinguer. Etre heureux signifie pour nous la satisfaction de nos désirs, une absence de trouble… Pour nous le bonheur est parfois synonyme de paix intérieure ou encore d’un monde où tout est parfait, un monde d’illusion, mais le bonheur est semblable à un objet mystérieux perdu et dont la quête est vaine, car nous ne savons pas exactement où le chercher, comment faire pour y accéder et ce que nous devons trouver en fin de compte. Je pense que tout homme peut accéder au bonheur rien qu’en prenant plus le temps de savourer chaque instant de bonheur que l’on a, peux soit-il mais en profiter comme le dit Nicolas Hulot « Désormais, je sais faire durer une seconde de bonheur, il faut la vivre comme si c’était la dernière : le bonheur n’attend pas ». Mais aucun homme ne peut être totalement heureux s’il ne le partage avec autrui.
Selon Aristote le bonheur ne peut exister sans la politique. Le bonheur est un état de satisfaction totale qui est la fin naturelle de l’homme, ce grâce à quoi il se réalise et s’épanouit. Pour Aristote l’homme se