Les critères du bonheur sont difficiles à définir en cela qu'ils sont très subjectif. Une personne peut être heureuse dans une vie où une autre personne ne le serait pas. Néanmoins, dans ce travail, je vais tenter de dégager certains critères qui, d'abord par une réflexion personnelle, ensuite en me basant sur une étude empirique qui traite du bonheur en fonction du revenu et du support familial, contribuent au bonheur.

En ce qui me concerne, je pense que pour être heureux, il faut pouvoir se débarrasser d'une conception trop matérialiste ancrée dans les valeurs de notre société actuelle. En effet, hormis les besoins primaires que nous devons absolument remplir pour vivre de manière tolérable, nos vies sont remplies de besoins artificiels qui servent davantage à la bonne santé de l'économie de marchés qu'à notre bien-être personnel. Je suis d'avis qu'il est bien plus épanouissant de consacrer son temps à son entourage et aux autres en général que de se transformer en victime du marketing à outrance. Cette opinion n'engage que moi, mais il n'empêche que dans le monde d'aujourd'hui, tout n'est qu'obligation. Il faut être heureux, il faut avoir le dernier iPod, il faut jouir, etc. Mais le bonheur est souvent là où on ne l'attend pas. Pour trouver le bonheur, je pense qu'il faut lui laisser le temps de venir à nous sans courir après. Si on sait prendre le temps de s'écouter et d'écouter ceux qui nous sont cher, le bonheur est à portée des bras, pour autant qu'on sache l'apprécier. Il est certain que tout au long de notre vie, nous aurons affaire à des événements plus ou moins douloureux, qui affecteront notre bonheur. Mais le bonheur n'est pas un bien de consommation que l'on peut posséder. Il faut accepter de ne pas toujours être heureux, de faire face à des problèmes, prendre le temps de les encaisser et savourer les expériences positives malgré tout. Je pense que la plupart des gens heureux pourraient être malheureux s'ils ne savaient s'évader de temps en temps