Le bonheur

1104 mots 5 pages
Définition
On peut définir le bonheur comme un état durable de plénitude.
Comme état stable, le bonheur se distingue de la joie et du plaisir, qui sont des événements fugaces. On dira en ce sens : « J’ai des joies et des plaisirs, mais je suis heureux. »
1. Le bonheur impossible ?
• Pour le pessimisme, l’homme est essentiellement inapte au bonheur.
• Ainsi, selon Blaise Pascal (XVIIe siècle), le malheur est le propre de l’homme. « Mais quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j’ai voulu découvrir la raison, j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près » (Pensées). Nous cherchons dès lors perpétuellement le divertissement, comme une véritable diversion métaphysique, un étourdissement de soi pour atténuer l’angoisse du néant de notre existence. « Ainsi s’écoule toute la vie : on cherche le repos en combattant quelques obstacles, et si on les a surmontés le repos devient insupportable par l’ennui qu’il engendre. Il en faut sortir et mendier le tumulte ». Pascal s’inscrit dans une perspective chrétienne, où le bonheur ne peut qu’être espéré dans l’au-delà, par la foi et le salut.
• Arthur Schopenhauer (XIXe siècle) représente aussi la thèse pessimiste. Pour lui, le bonheur n’est jamais vraiment éprouvé, notre seule expérience réelle étant la souffrance : « la vie oscille comme un pendule […] de la souffrance à l’ennui ».
• Pour l’optimisme, au contraire, l’homme est apte au bonheur. C’est la position de l’eudémonisme (antiquité), qui conçoit le bonheur (eudaimonia) comme le but atteignable de l’existence. « Le bonheur, nous le cherchons toujours pour lui-même et jamais pour une autre raison, c’est ce qui par soi seul rend la vie souhaitable et complète », écrit Aristote dans l’Éthique à Nicomaque. On ne désire pas le bonheur en vue d’autre chose, mais on désire

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