Le cas ecobank
Ecobank Sénégal est un établissement financier sous la forme d'une société anonyme avec un conseil d'administration. Conformément à ses statuts, la société a pour objet la pratique des opérations de banque, et notamment de faire, tant pour son compte que pour le compte de tiers ou en participation en République du Sénégal et à l'étranger, toutes opérations financières, commerciales, mobilières, immobilières et généralement toutes opérations et entreprises pouvant intéresser la banque ou s'y rattacher. Le système bancaire sénégalais est solide et la plupart des banques sont des filiales ou représentantes de sociétés internationales. Leur réseau est désormais très présent dans les différents quartiers de la capitale et dans les régions.
Au Sénégal, cinq banques se partagent 74% du secteur. La CBAO a été classée première banque du Sénégal d’après un classement de Jeune Afrique. Elle occupe une proportion de 24%. Elle est suivie de la SGBS avec 20% de part de marchés. La BICIS avec 12%, est troisième de la place. Ecobank est quatrième avec 10% et la BHS cinquième avec 8%. Les autres banquent ne se contentent que de 26% sur un total de 17 établissements financiers et bancaires[1]. Ecobank poursuit sa politique d'extension du réseau afin de consolider son positionnement sur le marché des banques au Sénégal et a décidé de mettre au point des stratégies de conquête économiques et géographiques. Le but, c'est d'être présent là où les parts de marché de la banque sont en deçà de la moyenne et de renforcer son image de « banque de proximité ».
Il s’agit, premièrement, d’une stratégie économique consistant à conquérir la clientèle haut de gamme - les jeunes, à diversifier les activités, à augmenter les offres et, deuxièmement, d’une stratégie ( ??? à qualifier comme « stratégie économique ») visant à fluidifier les relations avec les clients.
Selon le directeur général d’Ecobank Sénégal, Yves Koffi qui, au