* Au Maroc, le chômage des cadres supérieurs est devenu presque une fatalité malgré le besoin accru des établissements publics en ressources humaines. D’après vous, à quoi peut-on attribuer ce contraste de faits ?

* Etes vous d’accord avec ceux qui pensent que le chômage touchant les cadres supérieurs n’est qu’une conséquence logique des politiques adoptées par l’état marocain depuis l’indépendance, c'est-à-dire à des politiques qui négligeaient l’investissement dans une économie productive basée sur la recherche scientifique ?

* Subissant les consignes du FMI dans le cadre de programme d’ajustement structurel, le Maroc, à l’instar des autres pays pauvres, est obligé d’orienter son économie vers la surexploitation de ses ressources naturelles à des fins d’exportation. Ceci lui confére, croit-il, la possibilité de recevoir des devises pour pouvoir continuer à payer sa dette. A votre avis y a t-il une relation entre l’endettement du pays et la question du chômage ?

* Depuis qu’il a ratifié la convention internationale du libre échange, le Maroc s’est engagé dans une voie de la libéralisation de son économie et de la privatisation de ses services publics. Quelle est votre opinion quant aux conséquences du libéralisme sur la question de l’emploi des cadres supérieurs ?

* L’idée de certains cadres supérieurs au chômage est subtile, ils prétendent que la question du chômage en général est dûe au probléme de la dépendance énomique des pays pauvres à l’égard des pays riches indutriels . Qu’est ce que vous en pensez ?

* Quelles sont les dernières grandes mutations du marché de l'emploi ? Quelle est la place faite aux femmes ? Dans quelle mesure la mondialisation modifie le marché de l'emploi ? * L’impact de la mondialisation sur les suppressions d’emplois est souvent exagéré, mais il existe cependant. Comment les pouvoirs publics doivent-ils y répondre ? * L’Etat a-t-il une politique en matière d'emploi ? La réponse à cette question