En 1600 La France vit une période trouble marquée par les régences, les frondes et l’intolérance religieuse. Ces événements entraînent des mutations brusques dans la littérature. Cette période est connue sous le nom de baroque. En plus d’être l’une des premières pièces tragicomiques, «Le Cid» de Pierre Corneille, dans la dernière scène, l’honneur est placé au-dessus de toute autre valeur. En effet, l’honneur prend une place importante dans la scène. L’étude de cet extrait permet de constater, d’une part, Don Rodrigue est un homme d’honneur et d’autre part, les combats prennent une grande place dans le texte.

En premier lieu, la scène montre très bien que Rodrigue est un homme d’honneur. D’abord, l’histoire du livre traite d’un amour courtois, amour considéré comme honorable et cela se comprend bien dans la scène IV de l’acte sept. En effet, l’amoureux est malade d’amour, il ne vit que pour son amante : «vos mains seules ont droit de vaincre un invincible» (v. 1793). Il est si malade de son amour que c’est seulement Chimène qui a le pouvoir de le tuer. De plus, ce passage présente une antithèse, «vaincre un invincible», deux pensées de sens contraires sont rapprochées. Si quelqu’un est invincible, donc évidemment personne ne peut le vaincre. Cela donne de l’ampleur au fait que c’est uniquement Chimène qui peut le mettre fin à sa vie. Elle seule a le pouvoir de vaincre un invincible. Ensuite, la scène montre que Rodrigue est un vaillant combattant ayant gagné d’importantes batailles et rien ni personne ne peut le surclasser. De plus, il est prêt à tout pour l’amour de Chimène comme être un honorable guerrier du roi pendant un an. On peut le voir dans ce passage : «Pour posséder Chimène, et pour votre service, / que peut-on m’ordonner que mon bras n’accomplisse ?» (v. 1833 à 1834). Dans cet extrait nous remarquons une personnification, «m’ordonner que mon bras n’accomplisse», bien sûr un bras ne vit pas donc ne peut accomplir quoi que ce soit. En somme, la scène