Le cinéma belge
Sont-ils mauvais ? Loin de là. Sans rire, le cinéma belge est un des plus passionnants qui soient. Tout le monde le dit et l’écrit, un peu partout à travers le globe. Nos acteurs s’arrachent en France, certains de nos réalisateurs sont considérés comme d’authentiques références à l’étranger et, dans le cas des frères Dardenne, on atteint même le statut d’icônes du cinéma mondial (lire notre article ici).
Nous avons donc relevé deux causes principales à ce désamour: 1. L’image que le public belge a de son cinéma est caricaturale : non, le cinéma belge n’est pas chiant; non, le cinéma belge n’est pas un cinéma laid ou fauché.
Le grand public belge découvre souvent l’existence d’un long-métrage belge au moment de sa sortie. C’est trop tard par rapport aux grands films américains ou français qui jouissent de moyens de promotion beaucoup plus importants. Le temps que l’envie se construise, les films ne sont plus à l’affiche. Rideau.
Tenter de définir le « cinéma belge » est une initiative louable qui se heurte très vite aux identités et aux étiquettes communautaires. En effet, comment évoquer le septième art de notre plat pays sans s'intéresser dans un premier temps aux cinémas flamand et francophone. Et le cinéma bruxellois dans tout ça ?
Du coté du nord du pays, le cinéma se porte plutôt bien notamment grâce à Erik Van Looy qui attira plus de 1.300.000 spectateurs avec son Loft en 2008. En 2009, Felix van Groeningen réalise « La Mertitude des choses » et reçoit un très bon accueil dans l'hexagone.
Du coté wallon, les films n'attirent pas vraiment la foule! Pourquoi? D'après une étude de la Dedicated Research, les belges associent leur cinéma à de petites