Le climat des Affaires en Algérie
Par Badiâa Amarni, 19 Septembre 2011
Le climat des affaires en Algérie est toujours qualifié de difficile par les opérateurs économiques. Lenteurs administratives, bureaucratie, difficultés d'accéder aux prêts bancaires, ou encore au foncier industriel, pour ne citer que les écueils les plus récurrents, sont autant de difficultés auxquelles les investisseurs font souvent face. Tous ces obstacles ne sont évidement pas fait pour encourager les investisseurs dont beaucoup renoncent et arrêtent à mi-chemin leurs projets.
Ceux qui réussissent tant bien que mal doivent effectuer un véritable parcours du combattant avant d'y arriver. Même quand un homme d'affaires parvient à réaliser son projet, la phase d'exploitation de ce dernier n'est pas de tout repos, car souvent l'opérateur se heurte à des problèmes notamment pour ce qui est de la distribution et commercialisation du produit fabriqué. Le Forum des Chefs d'entreprises (FCE) a mis en place, depuis le début de l'année en cours, un outil de mesures pour ce qui est du climat des affaires et l'environnement de l'entreprise. L'indice du Forum pour la compétitivité de l'entreprise (IFPE 40) a pour but d'«attirer l'attention des pouvoirs publics en particulier et de l'opinion nationale au sens large, sur l'urgence des solutions structurelles à apporter aux difficultés vécues par l'entreprise algérienne publique ou privée, du fait d'un environnement des affaires considéré comme fortement dégradé», indique le FCE dans sa présentation de l'IFPE.
Le FCE a mis en place cet instrument de dialogue économique national dans l'objectif d'apporter «des réponses structurelles, dans la durée, à un certain nombre d'obstacles bureaucratiques ou organisationnels qui pénalisent l'entreprise et qui limitent sévèrement sa compétitivité». Cet outil a été conçu pour aider également à mesurer les progrès accomplis au