Le Colonel Chabert
Le portrait de Chabert est celui d'un mort-vivant. En effet, tout au long du passage, des expressions viennent augmenter le côté funeste et surnaturel du personnage.
A l'aide de plusieurs procédés stylistiques tels que :"Le jeune avoué demeura pendant un moment stupéfait en entrevoyant dans le clair-obscur" ponctué de l'oxymore "clair obscur" permet une vision d'ensemble ainsi que "Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l’être une figure en cire" qui ajoute au côté irréel du portrait, tout comme le fait "le spectacle surnaturel de l'ensemble du personnage".
Dans la phrase suivante, plusieurs expressions viennent corroborer l'image de mort-vivant de Chabert : " lui donnait quelque chose de mystérieux." ainsi que son état délabré et son personnage insaisissable "les reflets bleuâtres chatoyaient à la lueur des bougies", bien plus explicite dans la phrase " Le visage pâle, livide, et en lame de couteau", "semblait mort". La description de cette vieillesse surnaturelle continue crescendo "L'ombre", "vieille tête"," les rides blanches, les sinuosités froides, le sentiment décoloré de cette physionomie cadavéreuse.". Pour finir, le statut de revenant de Chabert est une dernière fois suggéré très clairement avec "Enfin l’absence de tout mouvement dans le corps, de toute chaleur dans le regard". Cette dernière phrase porte le coup de grâce en soulignant à l'aide de " qu’aucune parole humaine ne pourrait exprimer." que Chabert ne fait désormais plus partie de l'espèce humaine ; et quant à l'adjectif "funeste", il montre une fois de plus que nous sommes face