Le commentaire composé du sonnet d’apollinaire, « le guetteur mélancolique (publication posthume en 1952).
2029 mots
9 pages
Guillaume Apollinaire, un grand poète du début du XXème, fortement influencé par la poésie symboliste. Il fut un poète qui s’est affranchi de toute influence de l’école. Selon lui, son art est fondé sur le principe que l’acte de créer repose sur l’imagination et l’intuition, et, non pas sur des codes et des règles. Ses idées firent de lui un des précurseurs de la révolution littéraire de la première moitié du XXème siècle. Toutefois, il fut un homme souvent malheureux en amour. Cela se retrouve dans ses poèmes, par exemple dans celui intitulé « Sous le pont Mirabeau », mais principalement dans son recueil de poèmes Stavelot. Nous sommes ici dans un poème extrait de ce recueil, « Le Guetteur mélancolique », dans lequel Apollinaire nous fait part de son immense chagrin. Il s’agira ici de voir en quoi dans ce poème, le poète transforme une expérience amoureuse douloureuse en une œuvre artistique, c'est-à-dire, dans quelle mesure y-a-t-il sublimation du vécue du poète. D’abord, nous étudierons comment dans ce poème, le poète nous fait part de son chagrin, pour ensuite s’attarder sur les éléments qui s’opposent.
Dans son poème, le poète nous fait d’abord part de son chagrin. Ici, on analysera le lyrisme du poète, puis l’on se penchera sur son état sentimental, et, enfin, on examinera le dédoublement introspectif qui se fait en la personne du poète. Ce poème frappe d’abord par me lyrisme qu’exprime le poète. En effet, dans ce texte, on peut clairement parler de lyrisme élégiaque. L’omniprésence du pronom personnel « je » (v.1 ; 3 ; 6 ; 8 ; 9 ; 10) tout au long du poème souligne avec exactitude l’intensité des états d’âmes du poète. Cela montre qu’il est seul dans son chagrin. De plus, l’anaphore de « Ô mon cœur » témoigne très bien de la volonté du poète d’insister sur ce lyrisme élégiaque, bien qu’il n’y ait pas de ponctuation. La figure de style est donc capable de remplacer la ponctuation. Enfin, on observe un champ lexical des sentiments et des