Le contrôle des comptes est différent du contrôle des écritures parce que le processus n’est pas le même. En effet, la vérification d’une écriture comptable suit le cheminement logique comptable : en partant d’une pièce comptable on obtient son inscription dans un journal. Le contrôle des comptes suit un cheminement différent voir inverse, c’est à partir du compte déjà mouvementé qu’on vérifie l’authenticité du compte et que l’on remonte à travers l’écriture jusqu'à la pièce justificative (une facture, un moyen de paiement ou un document).

Contrôle des comptes de la classe 1 :

Le capital social : Vérifier si le capital a été libéré, selon le type de société (SA, SAS…) vérifier si la libération est immédiate, fractionnée, part appelée et non appelée. L’auditeur doit s’assurer de la matérialisation des actions et du registre des transferts de titres.

Les réserves : Vérifier que la réserve légale est bien dotée chaque année de 5% du résultat net après impôt jusqu’à 10% du capital.

Le report à nouveau : Vérifier que le report à nouveau est muté conformément aux clauses des statuts.

Le résultat : Idem et s’il y a distribution de dividendes il faut qu’elle soit faite dans l’équité des actionnaires et dans le respect des statuts.

Les provisions pour risques et charges : Vérifier leur caractère probable et pas seulement possible à ce sujet toujours vérifier le bien fondé et la date de départ du risque ou de l’événement qui déclenche la provision…

Contrôle des comptes de la classe 2 :

L’auditeur devra vérifier de nombreux points résumés ci après :

Contrôle de l’inventaire comptable et physique, sa périodicité, contrôle des mises à jour des retours d’informations de la part des utilisateurs, les mises au rebut, les sorties d’actifs et les destructions sous contrôle d’huissier. La mesure de l’impact des sorties sur les bases de la taxe professionnelles est importante.

Contrôle des investissements par rapport à un programme dûment justifié et