Le meurtrier étranger à l’affaire. « Coupable de meurtre »… « préméditation »… «circonstances atténuantes ». Voila ce qui est sorti de la bouche des jurés aujourd’hui. L’accusé, monsieur Meursault est un homme qui habitait à Alger et qui possédait de modestes revenus. Sa mère qui était à l’asile décède et pas l’ombre d’un regret. Dès le lendemain, il rencontre une femme et il l’invite au cinéma voir un film de Fernandel. Etrange, pour un fils qui vient de perdre sa mère. Meursault est un homme qui ne laisse paraître ses sentiments. Rien, aucun regret, aucune défense de lui-même pour lui-même lors de son procès. Il est pourtant accusé de meurtre ! Une Journée ensoleillé où la chaleur était accablante Meursault et son ami Raymond croisent « une bande d’Arabes » dit t’il. L’un d’eux avait des comptes à rendre à Raymond. Rien ne se passe, ils prirent le bus pour aller voir une connaissance. Les trois amis Raymond, Meursault et Masson se promènent sur la plage quand ils aperçoivent au loin deux membres de la bande. IL y a bagarre, Raymond se prend un coup de couteau au visage et au bras. Par la suite une fois que Raymond est été soigné Meursault part seul avec le révolver de Raymond. Il retrouve l’Arabe qui a blessé Meursault près d’une source, il tire un coup ! Puis quatre, alors que le corps était inerte. Aujourd’hui l’homme est incarcéré à la prison de la ville. Et passe ses journées au Palais de Justice. « L’audience est ouverte ! », déclara le juge. Meursault approuva toutes les accusations qui lui étaient destinées mais affirma qu’il n’était pas retourné à la source dans le but de tuer. « C’était le hasard » dit t’il. L’audience est levé et renvoyé à l’après midi pour l’audition des témoins. J’ai remarqué par la suite que le hasard était très présent dans cette affaire. J’avais l’impression que Meursault ne comprenait pas ce qu’il se passait. On lui demandait d’ailleurs très peu son avis, je me demander si cet homme n’était pas étranger a l’affaire.