Le dictateur
Il a pour but de mobiliser l’opinion et non de valoriser le pouvoir d’Hitler devenu trop important. Ouvertement inspiré par le régime nazi mis en place par le chancelier, ce film laisse entendre la possibilité d’une nouvelle guerre, en montrant par la même occasion l’oppression mais surtout la brutalité du régime.
Charlie Chaplin incarne à la fois un barbier juif mais aussi le dictateur de la Tomanie ; Hynkel. Ces deux derniers se ressemblent fortement physiquement et sont confondus par les soldats. Ainsi, le vrai dictateur devient prisonnier et le barbier devient le dictateur. Charlie Chaplin dénonce, en jouant clairement sur le comique, comme quand il prononce son discours en une langue peu compréhensible, mélange d’anglais et d’allemand, soulignant l’agressivité de la langue, rappelant le ton d’Adolf Hitler. Chaplin mise sur le ridicule des scènes avec dans le but de faire rire mais d’à la fois sensibiliser le plus grand nombre de personnes possible. Il imite Hitler, il joue son personnage, lui ressemblant fortement avec la moustache, et l’uniforme. Il se lance dans sa caricature et ne recule pas devant l’interdiction du chancelier pour réalisé son film et malgré l’interdiction du führer, Chaplin s’en procure une copier et le diffuse en privé à deux