Le discours d'honoré mercier sur l'affaire riel
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Louis Riel est né à Saint-Boniface, sur la rivière Rouge, en 1844. Ses parents étaient canadiens- français et il avait une grand-mère à demi amérindienne. Les grands territoires de l'Ouest avaient été confiés par bail à la Compagnie de la baie d'Hudson. Le gouvernement canadien désire repousser sa frontière vers l'Ouest et ne pas laisser cet immense territoire à la pression dynamique des États-Unis. Ottawa envoie des fonctionnaires et des arpenteurs à la rivière Rouge. Ces hommes agissent avec mépris, sans respect pour les populations locales et leurs droits de propriété. Outrés, les Métis s'organisent et forment le Comité national de défense dont Riel est le secrétaire. Les choses se gâtent lorsqu'un commando loyaliste venu de l'Ontario tente un coup de force. Ces gens sont arrêtés, Riel doit alors s'exiler aux États-Unis. Dès lors, Riel est la bête noire des Orangistes et des Loyalistes. Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation de Louis Riel.
L'écrasement des Métis était le prix à payer pour compléter le chemin de fer et assurer l'expansion canadienne jusqu'au Pacifique. Devant un pareil enjeu, l'insurrection n'avait aucune chance de réussir et l'issue en était fixée à l'avance. Pour les Orangistes, Riel devenait une victime expiatoire de ce nationalisme indigène, À Regina, Riel est jugé en anglais par une moitié de jury formée de six membres anglo-protestants. Reconnu coupable, Riel est condamné à mort. La nouvelle est accueillie avec joie en Ontario et avec tristesse au Québec. Riel devient un héros national pour les Québécois. Tous les pourvois sont rejetés et Riel est pendu à Regina, à la caserne de la Gendarmerie royale, le 16 novembre 1885. La nouvelle a l'effet d'un